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Calme et tranquille, le marché immobilier d’Antibes (Alpes-Maritimes) n’a pas connu de folle envolée après le confinement. Et si, depuis le début de 2023, il n’échappe pas au retournement de conjoncture, il le subit moins fortement que d’autres. « Depuis janvier, les négociations sont plus importantes pour les logements surcotés et les prix légèrement orientés à la baisse », témoigne ainsi Cédric Vandenbussche, directeur de Ciel Azur Immobilier. Selon les données de Meilleurs Agents, les prix moyens dans la ville ont crû de 12,60 % sur cinq ans, mais perdu 4,5 % ces douze derniers mois.
Bordé par le port Vauban et enserré par les remparts, le vieil Antibes a tout du décor de carte postale. En large partie piéton, il regorge de commerces et il est prisé des touristes qui y séjournent toute l’année. Comme les petites surfaces sont nombreuses dans ce quartier, beaucoup d’investisseurs y achètent pour louer en meublé touristique. En moyenne, un studio ou un deux-pièces se négocie entre 5 500 et 7 000 euros le mètre carré, selon son état et celui de la copropriété.
Juste à côté de ce cœur ancien, le centre-ville se déploie autour de la place Charles-de-Gaulle, avec un mélange d’immeubles de belle facture du début du XXe siècle, de copropriétés des années 1950 à 1970 aux standings divers, et de résidences des années 2000 à proximité du port. « Le quartier est hétérogène et compte essentiellement des résidences principales, les prix y sont variables selon la présence d’un balcon ou d’une terrasse », explique Julien Janser, gérant de Laforêt Antibes.
En moyenne, comptez de 4 500 à 8 000 euros le mètre carré pour y devenir propriétaire, mais avec une belle adresse, une vaste terrasse en dernier étage et une vue dégagée, les prix peuvent encore dépasser les 10 000 euros. En bordure de ce large centre, le cap d’Antibes reste un marché confidentiel, avec peu de ventes l’an et des prix à plusieurs millions pour les villas avec belles prestations.
Passages de trains
Au sud de la ville, les plages de sable de Juan-les-Pins attirent amateurs de résidences secondaires et investisseurs. Durant l’année universitaire, les petits appartements se louent en meublé à des étudiants, puis à des touristes l’été. En front de mer, les appartements valent autour de 10 000 euros le mètre carré en très bon état.
Derrière cette première ligne, les tarifs décotent car la voie ferrée est toute proche. Un deux ou trois-pièces à rénover se trouve autour de 3 500 euros le mètre carré dans les immeubles vieillissants de la rue Bricka, et 5 500 euros en moyenne dans une copropriété proche du boulevard Poincaré, plus loin des passages de trains.
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